La cheminée…une petite part de mon enfance
Mathilde M (33)
Propriétaire d’un pavillon depuis 1978.
« J’ai fait construire ma maison dans les années 70 sans cheminée. Mais au bout de quelques années nous nous sommes rendus compte qu’il manquait vraiment quelque chose dans notre salon. Il fallait donner de la chaleur à cette construction trop froide.
Et puis construire une cheminée c’est un peu comme si je mettais une petit part de mon enfance dans ma vie d’adulte.
Nous avons alors choisi de la faire en pierre de taille adossée à un mur.
Je n’ai pas voulu mettre de poutre parce que je trouvais ça très commun et dans notre région (l’Aquitaine) on a beaucoup de carrière qui offrent des pierres très nobles.
Du coup, nous avons complètement réaménagés notre salon autour.
L’esthétique de la pièce est incomparable, même éteinte, la cheminée est un très bel élément de décoration.
Je peux rester des heures à rêvasser devant le feu, c’est un très bon moyen de se relaxer et de se détendre. L’odeur de résine qui fond, le crépitement des bûches, le spectacle des flammes, je ne m’en lasse pas !
Lorsqu’il fait très froid, le simple fait d’allumer un feu nous donne l’illusion qu’il fait meilleur dans la pièce.
L’hiver il nous arrive même quand les enfants sont là d’utiliser la cheminé pour cuisiner.
On s’en sert pour faire dorer des marrons ou du pain, ou encore faire cuire des pommes de terre sous la cendre.
La montée des prix et le coût très élevé de nos notes d’électricité nous a décidé l’hiver dernier à rajouter un insert. On l’a pris avec une porte qui coulisse vers le haut. Le tirage a augmenté et on limite les pertes de chaleur, on peut avec le récupérateur chauffer toute la maison.
Le foyer fermé est aussi un gage de sécurité, finies les braises sur le tapis !
Je me demande comment on a fait pour vivre sans. »